Une campagne d’email marketing bien exécutée est le fruit d’une succession de petits détails qui, à l’arrivée, font toute la différence.
Et il n’y a rien de pire que de voir sa campagne (dans laquelle on a investi beaucoup de temps, d’argent et de créativité) malmenée par le pire ennemi de l’email marketer : le Spam (ou courrier indésirable).
En plus d’être extrêmement frustrant et décourageant, ce n’est pas toujours simple de savoir ce qui provoque l’arrivée des mails en spams. Pour vous aider, voici une liste exhaustive des raisons qui peuvent conduire votre campagne emailing à être considérée comme Spam.
L’indicateur “spam” n’existe pas sur les outils d’envoi d’emails. Mais certains indicateurs peuvent vous donner la puce à l’oreille. Par exemple, si le taux d’ouverture de vos campagnes emailing plafonne à 5-10%, il est temps de se poser des questions.
Il s’agit alors PEUT-ÊTRE de mise en spam, mais il se peut aussi que vos objets d’email manquent de pep’s ou que vos emails arrivent dans certaines contrées lointaines de vos services de messagerie (exemple : la boîte de réception “promotion” de Gmail).
Alors, pour être sûr qu’il s’agisse de Spam, veiller à utiliser l’outil des outils pour vérifier votre Spam Score (mxtools, mail-tester).
Il existe un paquet de raisons qui peuvent conduire à la mise en spam. Nous vous listons les principales.
Vous ne choisissez pas le serveur dans lequel sera hébergé votre domaine, c’est votre fournisseur qui s’en charge (Mailchimp, Mailjet, SendinBlue, etc.). Et si vous avez le malheur de partager votre serveur avec des brutes de l’emailing, votre réputation de domaine va en prendre un coup.
Pour connaître votre réputation de domaine, vérifiez votre Sender Score à l’aide de votre adresse IP ou de votre nom de domaine.
Chaque service de messagerie (ou FAI, c’est à dire, Gmail, Orange, etc.) applique sa propre politique de filtre anti-spam, ce qui fait que vous pouvez vous retrouver dans les spam chez Gmail mais pas chez Yahoo, par exemple.
Cela peut parfois expliquer que vos taux d’ouverture baissent considérablement, mais pas drastiquement !
Certains services d’emailing comme Sendinblue vous permettent de le savoir facilement en souscrivement à leur offre d’IP dédiée :
Encore une fois, des outils comme Sender Score ou Sender Base permettent d’en savoir plus sur cette réputation par FAI.
On ne le dira jamais assez, mais c’est toujours le consommateur final qui a le dernier mot. Et si votre contenu est jugé peu pertinent par plusieurs de vos destinataires, alors les FAI vont interpréter cela comme un signal et peuvent choisir de vous mettre en spam chez tous vos destinataires (même ceux qui ouvraient vos emails jusqu’alors).
Pour palier cela, on ne peut que vous conseiller de créer du contenu pertinent en respectant les bonnes pratiques de l’emailing (respecter la RGPD avec un lien de désabonnement, créer du contenu « propre », segmenter vos listes de diffusions…).
Cela sonne un peu mafia ou milice secrète, mais les organisations anti-spam existent et créent des pièges pour repérer les spammeurs ! Ces pièges peuvent se trouver dans les bases de données que vous achetez/louez.
Pour cette raison, on ne peut que vous conseiller d’acheter et de louer vos bases de données à des organismes fiables et dans le respect de la RGPD.
Les spam-words sont des mots qu’il vaut mieux ne pas écrire dans ses campagnes mailing sous peine d’être directement mis en spam par les FAI. Voici une liste très exhaustive de spam words anglais, mais la mécanique est la même en français.
Et par sale, nous entendons des emails obsolètes ou erronés, des destinataires qui n’ouvrent jamais vos emails, des données enrichies de manière très hétérogène, etc.
Nos conseils :
Les fournisseurs d’emailing ne sont pas tous égaux devant le taux de délivrabilité (et donc potentiellement le taux de spam) et ce tableau l’illustre bien :
Nous tenions à l’ajouter car de nombreux acteurs ont tendance à l’oublier : mettre une pièce jointe dans vos emails est une très mauvaise idée car – pour les FAI – une pièce jointe peut cacher n’importe quoi, dont des virus. Veillez donc à héberger votre pièce jointe sur votre site, par exemple.
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